Congrès de la FNTR : ce qu’il faut retenir du discours de François Durovray, ministre des Transports

Le nouveau ministre des Transports, François Durovray, a clôturé, le 7 novembre, le 78eme congrès de la FNTR en évoquant les sujets sensibles touchant le secteur du TRM. Morceaux choisis.

le nouveau locataire de l'hôtel de Roquelaure a tout d'abord défendu certaines mesures comme la restructuration du système d'allègement des charges patronales qui avait conduit à une forme de “smicardisation du pays”. Le ministre s’est aussi engagé à faire avancer le dossier visant à interdire le chargement et le déchargement des conducteurs, avec un objectif de finalisation d'ici 2025 et faire aboutir celui concernant les CFA dans les prochaines semaines.

transportinfo.fr

Dans les faits, il n'était pas dans les attributions d'un conducteur routier de charger ou décharger son camion, mais effectivement, il n'y avait aucune interdiction formelle de le faire.

Ça, c'est la téhorie, dans la pratique, je demande à voir lorsque le conducteur arrivera dans une grosses socitétés comme celles de la distribution.

Pour ce qui est du pacte de mobilité, ce n'est que très partiel, le retour des camions dans leur pays d'origine a été sorti de ce pacte, les camions immatricule à l'étranger, en Lituanie par exemple, pourront rester dans n'importe quel coin de l'Union européenne sans devoir rentrer chez eux.

La création d'un groupe de travail, c'est du blabla, ce sont des hommes et du matériel sur le terrain qui contrôle et verbalisent les camions étrangers en défaut.

Le reste n'est que du blabla autour de la transition écologique et ça concerne les patrons.

Une usine à gaz encore et toujours, nous subissons la concurrence déloyale des transporteurs des pays de l'est.
Pour le reste on sait comment ça fonctionne surtout avec la grande distribution où dans les grands dépôts logistique des transporteurs, si le chauffeur ne vide où ne charge pas son camion il va rester sur place toute la journée.
Certaines enseignes pose même cette condition en toute inégalités dans leurs contrats avec les transporteurs qui stockent leur marchandise dans les entrepôts.

Il manque tellement de conducteurs en France que le ministre tente de faire quelque chose, mais il aura fort à faire face au lobby de la grande distribution.

Pourtant, ce serait une solution pour essayer d'arrêter l'hémorragie qu'il y a dans le métier et pour essayer d'attirer des jeunes.

Pour ce qui est des pays de l'Est, que le camion ne rentre pas au pays pose des problèmes de sécurité, mais visiblement, la sécurité, ils s'en foutent lorsqu'il s'agit de favoriser les pays de l'Est dans une concurrence déloyale.

Visiblement la sécurité est le cadet de leurs soucis et ça ne concerne pas que les véhicules, les chauffeurs parties pour plusieurs mois loin de leurs familles et qui passent les week-ends sur les parkings à se saouler c'est également dangereux.
Le transport est devenu de l'esclavage à ce niveau et cela ne semble pas poser de problèmes à nos politiques.

Le pacte de mobilité impose qu'ils rentrent plus souvent chez eux, mais il faut voir les conditions.

Lorsqu'ils reviennent, ils prennent le camion après des heures de minibus et sans prendre de repos.

Tout cela est pleinement voulue sinon ce serait correctement encadré

Oui, et il n'y a pas de brigade de conrôle spécifiquement dédié au treansport routier.

Pour un qu'ils arrêntent en infraction, ce sont 100 qui passent à coté.

Tu as entièrement raison car comme ça que ça se passe comme avec beaucoup de choses d'ailleurs.

Et encore, lorsque je dis 100, c'est plutôt 1 000 qui passent à côté, je suis bien placé pour dire que pratiquement tout ce qui est traction dans le monde du transport ne respecte pas la législation.

C'est vrai que dans l'entreprise où tu as rouler les tractionnaires ne manquaient pas.

Il n'y avait même que ça, à un moment, il y avait 350 remorques et nous n'étions plus que 6 chauffeurs purement maison.