Camion électrique : « Il est essentiel de partager les risques »

Les innovations technologiques destinées à réduire l’empreinte carbone du transport de marchandises en milieu urbain oblige les prestataires à renouveler la collaboration avec leurs clients chargeurs. C'est ce qu'explique Philippe Givone, PDG de Jacky Perrenot, dans cette interview à France Routes.

Autrement dit, ce n'est pas rentable, il y a peu de chances que ça le soit, mais si ça l'est, c'est une fois de plus que le conducteur sera obligé de s'adapter au marché et au désir des patrons.

Comme ça coûte cher, ils divisent les prix, en fait, ils se font de la publicité autour d'un truc pas rentable, chacun des participants pourra communiquer comme le fait le PDG de cette société dans cet article, mais aussi auprès de ses clients.

Intermarché et Renault feront la même chose de leur côté et dans quelque temps, tout le monde aura oublié ce véhicule.

C'est cher et ça n'aura jamais aucune rentabilité, d'un côté ils se donnent bonne conscience en faisant croire que les véhicules électriques sont bons pour la planète et de l'autre ils se déplace en avions pour aller discuter des bienfaits de la nature à l'autre bout du monde.

Et aucun d'entre eux n'a de voiture électrique pour se déplacer.

En effet c'est vrai aussi et dans les magasins les produits qui viennent de l'autre bout du monde ne manque pas non plus et ne sont pas arrivés jusqu'à là en bateaux où avions électriques.

C'est pour ça que ce genre d'accord, c'est de la pub ou de la communication, mais on voit mal le développement en entreprise.

D'ailleurs, ils auraient commandé 20 ou 50 exemplaires si c'était le cas.

C'est évident oui tout ça c'est pour se donner bonne conscience c'est tout.